A. est le président de l’association C. Après avoir diffusé des images d’une prétendue maltraitance animale dans un élevage, il est en litige avec B., qui a déclaré que les allégations et la vidéo étaient fausses. A. a obtenu qu’il soit constaté que sa personnalité a été atteinte par les déclarations de B. en première instance, mais cette décision a été annulée en appel. A. recourt au Tribunal fédéral.

La décision est suffisamment motivée, et compte tenu des éléments à disposition des instances précédentes, il n’était pas nécessaire d’interroger un témoin.

Sur le fond, B. a laissé entendre dans un courriel en réponse à un tiers et sur un mode interrogatif, que la vidéo aurait été manipulée. B. n’avait toutefois pas imputé cette éventuelle manipulation à A. ou à un tiers. Tout au plus l’association – qui a sa personnalité propre – aurait pu s’en plaindre, mais ce n’est pas le cas en l’espèce.

Le recours est donc rejeté.