iusNet

Schulthess Logo

Droit Civil > Jurisprudence > Droit des successions > Assistance Judiciaire Nullité Dun Testament

Assistance judiciaire (nullité d’un testament)

Protection des données

Modèles commentés

iusMail / iusNet DROIT CIVIL propose à ses abonnés des modèles commentés établis par des praticiens pour agir efficacement en justice.

Ces modèles proposent des conseils pratiques, notamment concernant les délais pour agir et les voies de recours possibles mais également des cas pratiques et des propositions de solutions.

Ces modèles sont disponibles en format PDF et WORD dans la rubrique « documentation ». 

 

Modèles en ligne

 

Droit des personnes

Création d'une association

Acte constitutif d'une fondation et Réglement du conseil de fondation

 

Droit matrimonial

Action en paiement d’entretien de l’enfant majeur

Action en modification du jugement de divorce

 

Droit des successions

Action en délivrance de legs

 

Droits réels

 Action en partage de la copropriété 

Action en contestation de décisions de la communauté des copropriétaires par étages

 

 

 

Assistance judiciaire (nullité d’un testament)

Jurisprudence
Droit des successions
Mots-clés: 
Assistance judiciaire, Testament, Nullité du testament.
Articles de loi: 
iusMail DROIT CIVIL 06/2017
Assistance judiciaire (nullité d’un testament)

À son décès, G. avait laissé cinq testaments, instituant plusieurs héritiers. A. est l’un de ces héritiers, et il est en litige avec les autres au sujet de la succession. A. a fait appel d’une décision annulant certains testaments, et a requis à cette occasion à être mis au bénéfice de l’assistance judiciaire, ce qui lui a été refusé. A. recourt au Tribunal fédéral.

Bien qu’il s’agisse d’une décision incidente, elle est de nature à cause un préjudice irréparable à A., qui ne pourrait sinon faire valoir ses droits. Le recours est donc recevable.

La deuxième instance cantonale a refusé l’octroi de l’assistance judiciaire, au motif que le recours était dénué de toute chances de succès. Au fond, la décision porte sur la capacité de discernement de G. au moment de la rédaction des divers testaments. Celle-ci est présumée, et relève du droit, mais déterminer les éventuelles pathologies dont souffrait G. relève du fait.

Dans le cas d’espèce, aucune expertise n’a été mise en œuvre, et la décision de la première instance se base en partie sur une interprétation tirée de Wikipedia – qui n’est pas une source médicale fiable. Le fait que G. était dans une clinique pour des problèmes mentaux dus à son grand âge ou qu’elle se soit écartée de son comportement sont des indices, mais les circonstances globales sont insuffisantes pour considérer que le recours était dénué de chances de succès.

Le recours est donc admis sur les questions d’assistance judiciaire et la cause renvoyée à l’instance précédente.