A. et B. sont mariés et de leur union sont nés deux enfants, C. et D. Après leur séparation, B. a demandé que A. verse une contribution d’entretien à leurs enfants et à elle-même. A. conteste les montants fixés au plan cantonal, puis recourt au Tribunal fédéral.

A. reproche tout d’abord au tribunal cantonal de ne pas avoir pris en compte le fait qu’il était éboueur et commençait ses journées de travail très tôt, justifiant qu’il utilise sa voiture plutôt que les transports en commun. Ces faits étaient selon lui notoires. Cependant, le Tribunal fédéral relève que vu les faibles revenus dont il dispose, il devait s’attendre à devoir prouver les éléments du minimum vital qu’il allègue. Il ne pouvait donc pas se contenter d’indiquer que ces éléments sont notoires.

Il n’est pas arbitraire de prendre en compte pro rata temporis le treizième salaire dans la fixation de la contribution d’entretien mensuelle, même s’il n’est versé qu’une fois l’an. En effet, en plus d’être la solution la plus pratique, ce salaire n’est en principe pas dépensé en une fois, et on ne saurait attendre la fin de l’année pour satisfaire certains besoins élémentaires.

Le recours...