A. et B. sont les parents de C. Ils se sont séparés en 2020 et sont actuellement en procédure de mesures protectrices de l’union conjugale. A. a également deux enfants plus âgés, issus d’un premier lit. La garde de C. a initialement été attribuée à A. Celle-ci s’est vu interdire d’emmener C. à l’étranger, mais a tout de même déménagé, emmenant ses deux enfants et confiant C. à B. La garde a ensuite été attribuée à B. A. recourt au Tribunal fédéral.

L’instance précédente a attribué la garde à B. dans le but de préserver la stabilité du cadre de vie de C., qui a cinq ans et fréquente l’école enfantine. Elle a également pris en compte le fait que B. s’occupait maintenant principalement d’elle, même si A. était auparavant plus présente. Enfin, il apparaît que B. est plus à même de préserver le lien avec l’autre parent.

A. ne parvient pas à remettre ces constatations en cause. Le fait qu’elle allègue avoir dû partir à l’étranger pour raisons médicales n’est pas pertinent, et il peut se justifier – au vu des autres circonstances – de séparer C. de ses demi-frère et sœur.

Concernant la contribution d’entretien, il n’est pas arbitraire de retenir que A. n’a pas...