iusNet Droit Civil

Schulthess Logo

Droit Civil > Jurisprudence > Droit de la filiation > Contestation de La Reconnaissance de Paternité

Contestation de la reconnaissance de paternité

Protection des données

Modèles commentés

iusMail / iusNet DROIT CIVIL propose à ses abonnés des modèles commentés établis par des praticiens pour agir efficacement en justice.

Ces modèles proposent des conseils pratiques, notamment concernant les délais pour agir et les voies de recours possibles mais également des cas pratiques et des propositions de solutions.

Ces modèles sont disponibles en format PDF et WORD dans la rubrique « documentation ». 

 

Modèles en ligne

 

Droit des personnes

Création d'une association

Acte constitutif d'une fondation et Réglement du conseil de fondation

 

Droit matrimonial

Action en paiement d’entretien de l’enfant majeur

Action en modification du jugement de divorce

 

Droit des successions

Action en délivrance de legs

 

Droits réels

 Action en partage de la copropriété 

Action en contestation de décisions de la communauté des copropriétaires par étages

 

 

 

Contestation de la reconnaissance de paternité

Rechtsprechung
Familienrecht
Stichworte: 
Reconnaissance, Contestation
Gesetzesartikel: 
art. 260a CC
art. 260c CC
iusNet DC 21.12.2023

Contestation de la reconnaissance de paternité

A. et C. sont les parents non-mariés de B., né en 2014. Ce dernier souffre de drépanocytose, une maladie génétique qui se transmet si les deux parents sont porteurs du gène. A. a ensuite eu un autre enfant, qui lui n’était pas affecté.

Il s’est avéré que A. n’était pas porteur du gène (à la suite d’un test en 2019), et qu’il n’était pas le père biologique de l’enfant (test ADN en mars 2021). En juin 2021, A. a contesté sa reconnaissance de paternité, qui a été rejetée pour péremption. A. recourt au Tribunal fédéral.

La reconnaissance peut être attaquée dans l’année qui suit la découverte du fait que l’auteur n’est pas le père biologique de l’enfant, et dans les cinq ans qui suivent la reconnaissance. Il s’agit de délai de péremption qui ne peuvent être ni interrompu ni suspendus, mais qui peuvent être restitués pour de justes motifs.

En l’espèce, A. a nourri des doutes dès le test de 2019 relatif à la drépanocytose. À ce moment-là, il pouvait et devait savoir que les chances de transmettre cette maladie étaient nulles s’il n’était pas porteur du gène, et donc qu’il n’était pas le père de l’enfant. Même s’il ne s’agit pas d’un fait notoire, il avait les...

 

Der komplette Artikel mit sämtlichen Details
steht exklusiv iusNet Abonnenten zur Verfügung.