Expertise psychiatrique familiale
Expertise psychiatrique familiale
A. et B. sont les parents non-mariés de C. et D. Le droit de visite de B. a été suspendu suite à des soupçons de comportements de nature sexuels sur C. Le droit de visite a ensuite repris, mais sous surveillance. Une expertise a été ordonnée, mais A. s’y est opposée, au motif que cela risquait de raviver les angoisses des enfants. Elle recourt au Tribunal fédéral.
La recevabilité du recours est douteuse, tant au plan du préjudice irréparable que de l’intérêt pour recourir de la mère, sachant qu’un curateur a été nommé – l’étendue de sa mission n’est toutefois pas précisée dans l’arrêt cantonal, ce que relève le Tribunal fédéral.
Sur le fond, dans la mesure où ses griefs sont recevables, le Tribunal fédéral constate qu’il est préférable de mettre en œuvre cette expertise afin de déterminer quelle solution serait la plus conforme au bien de l’enfant.
Le recours est donc rejeté.
Lire également la chronique de jurisprudence du professeur Philippe Meier dans la Revue de la protection des mineurs et des adultes.
Der komplette Artikel mit sämtlichen Details
steht exklusiv iusNet Abonnenten zur Verfügung.