A. et B. sont les parents de deux trois enfants, dont l’un est décédé accidentellement et deux sont maintenant majeurs. B. a un enfant d’un autre lit. Les parties se sont d’abord entendues sur l’entretien de A. pour le temps des mesures protectrices de l’union conjugale.

B. a demandé par la suite le divorce et a conclu à ce qu’aucune contribution d’entretien ne soit versée à A. Une contribution d’entretien a été fixée en première instance, puis réduite en deuxième instance. A. recourt au Tribunal fédéral.

A. critique l’imputation d’un revenu hypothétique, arguant qu’elle est atteinte dans sa santé. Toutefois, les certificats médicaux ont été établis par ses médecins traitants habituels et n’ont donc pas une force probante particulière, d’autant qu’ils ne traitent pas spécifiquement de sa capacité de travail. De plus, elle n’a pas demandé de rente AI avant le dépôt de la demande de divorce.

Concernant le taux retenu (50%), A. ne critique pas les critères retenus. Elle exerce déjà une activité de concierge, et ne démontre pas – comme elle l’allègue – que c’est en réalité son fils qui exerce cette activité à sa place. Les métiers envisagés dans le calcul n’...