iusNet Droit Civil

Schulthess Logo

Droit Civil > Jurisprudence > Droit matrimonial > Compétence Des Autorités Suisses Pour Les Relations Personnelles

Compétence des autorités suisses pour les relations personnelles

Protection des données

Modèles commentés

iusMail / iusNet DROIT CIVIL propose à ses abonnés des modèles commentés établis par des praticiens pour agir efficacement en justice.

Ces modèles proposent des conseils pratiques, notamment concernant les délais pour agir et les voies de recours possibles mais également des cas pratiques et des propositions de solutions.

Ces modèles sont disponibles en format PDF et WORD dans la rubrique « documentation ». 

 

Modèles en ligne

 

Droit des personnes

Création d'une association

Acte constitutif d'une fondation et Réglement du conseil de fondation

 

Droit matrimonial

Action en paiement d’entretien de l’enfant majeur

Action en modification du jugement de divorce

 

Droit des successions

Action en délivrance de legs

 

Droits réels

 Action en partage de la copropriété 

Action en contestation de décisions de la communauté des copropriétaires par étages

 

 

 

Compétence des autorités suisses pour les relations personnelles

Rechtsprechung
Eherecht
Stichworte: 
Mesures protectrices de l'union conjugale, Garde, Relations personnelles, Compétence
Gesetzesartikel: 
CLaH96
iusNet DC 29.06.2023

Compétence des autorités suisses pour les relations personnelles

A. et B. sont les parents de C. Ils se sont séparés en 2019. A. vit depuis en Allemagne, et les modalités du droit de visite ont été adaptées en conséquence. En dépit d’une interdiction, B. a déménagé en France avec C., et l’exercice du droit de visite de A. s’en est trouvé entravé.

A. a ensuite obtenu de pouvoir exercer son droit de visite hors de suisse, mais uniquement les week-ends. Cette décision a été annulée en appel faute de compétence ratione loci. A. recourt au Tribunal fédéral.

La décision relative à l’incompétence est inattendue et pourrait constituer une violation du droit d’être entendue de A., qui a toutefois pu être réparée.

Sur le fond, il n’est plus contesté que l’enfant est à l’étranger et que les autorités françaises sont en principe compétentes. Il n’y a pas de place pour l’application d’une exception au sens de la CLaH96, qui sont d’application restrictive et uniquement pour préserver le bien de l’enfant. Les mesures décidées précédemment restent en vigueur, et les autorités françaises et suisses pourraient, à un stade ultérieur, se mettre d’accord sur un éventuel transfert de compétence

Le recours est donc rejeté.

Lire...

 

Der komplette Artikel mit sämtlichen Details
steht exklusiv iusNet Abonnenten zur Verfügung.