Violation du droit d’être entendu
Violation du droit d’être entendu
A. et B. sont les parents de C. Ils se sont séparés en 2017 et sont en litige au sujet de la contribution d'entretien. Après que celle-ci a été fixée en deuxième instance, A. recourt au Tribunal fédéral.
A. avait valablement allégué dans la procédure que C. était rentrée à l’école et que la capacité de travail de B. était de ce fait augmentée. En refusant de prendre cet élément en compte, l’instance précédente a violé le droit d’être entendu de A. Il lui appartenait également d’appliquer la maxime inquisitoire à cet égard.
Compte tenu de l’évolution de la situation financière de A., l’instance précédente pouvait fonder son analyse sur les six mois précédent la séparation, et non prendre en compte les deux années précédentes, caractérisées par d’importantes variations. Toutefois, elle n’a pas pris en compte le remboursement de dettes allégué par A., à nouveau en violation de son droit d’être entendu.
Le recours est donc admis et la cause renvoyée à l’instance précédente.
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