Droit de visite surveillé
Droit de visite surveillé
A. et B. sont les parents de deux enfants, dont l’un est aujourd’hui majeur. Ils se sont séparés en 2015 et ont divorcé en 2021. La garde a été attribuée à A., B. jouissant d’un droit de visite surveillé. A. recourt au Tribunal fédéral, demandant la suspension du droit aux relations personnelles.
Les tribunaux cantonaux n’ont pas entendu directement la fille du couple, mais l’audition a été menée par un service spécialisé dans le cadre d’un rapport d’évaluation. Les éléments décisifs ont ainsi pu être établis.
Sur le fond, si la relation entre la mère et les enfants apparaît très difficile, la suppression totale des relations personnelles est une ultima ration qui ne semble pas justifiée ici, compte tenu de la possibilité de reprendre contact dans un cadre thérapeutique approprié. La cour cantonale n’a donc pas mésusé de son pouvoir d’appréciation en maintenant un droit limité aux relations personnelles.
Le recours est donc rejeté.
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