Déménagement et droit d’être entendu
Déménagement et droit d’être entendu
A. et B. sont les parents non-mariés de C. B. a demandé à pouvoir déménager en Australie avec C., et a obtenu gain de cause en deuxième instance. A. dispose d’un droit de visite sous la forme de contacts par vidéo et de vacances, et doit payer une contribution d’entretien. A. recourt au Tribunal fédéral.
A. fait essentiellement valoir que son droit d’être entendu a été violé, du fait qu’il n’a pas assisté à l’audience principale de la procédure. La convocation a toutefois été valablement notifiée, et il lui appartenait de faire suivre son courrier s’il était à l’étranger à cette période – même si son séjour s’est prolongé en raison de la pandémie – car il savait que la procédure était pendante. En tout état, A. était informé des possibilités de retour en Suisse et il apparaît qu’il se trouvait effectivement en Suisse au moment de l’audience. Son droit d’être entendu n’a donc pas été violé, d’autant que l’instance d’appel avait un plein pouvoir d’examen.
Sur le fond, ses griefs relatifs à la volonté de B. de le priver de ses contacts avec C. sont appellatoires et irrecevables, et la décision semble fondée compte tenu des liens de B. avec l’Australie et du fait que...
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