iusNet Droit Civil

Schulthess Logo

Droit Civil > Éclairages > Droits réels > Quand Un Immeuble En Copropriété Est Lobjet Dune Action Judiciaire Celle Ci

Quand un immeuble en copropriété est l’objet d’une action judiciaire, celle-ci doit être intentée contre tous les copropriétaires du bien visé

Protection des données

Modèles commentés

iusMail / iusNet DROIT CIVIL propose à ses abonnés des modèles commentés établis par des praticiens pour agir efficacement en justice.

Ces modèles proposent des conseils pratiques, notamment concernant les délais pour agir et les voies de recours possibles mais également des cas pratiques et des propositions de solutions.

Ces modèles sont disponibles en format PDF et WORD dans la rubrique « documentation ». 

 

Modèles en ligne

 

Droit des personnes

Création d'une association

Acte constitutif d'une fondation et Réglement du conseil de fondation

 

Droit matrimonial

Action en paiement d’entretien de l’enfant majeur

Action en modification du jugement de divorce

 

Droit des successions

Action en délivrance de legs

 

Droits réels

 Action en partage de la copropriété 

Action en contestation de décisions de la communauté des copropriétaires par étages

 

 

 

Quand un immeuble en copropriété est l’objet d’une action judiciaire, celle-ci doit être intentée contre tous les copropriétaires du bien visé

Kommentierung
Sachenrecht
Stichworte: 
action confessoire I bien-fonds en copropriété I consorité nécessaire
iusNet DC 25.05.2023

Quand un immeuble en copropriété est l’objet d’une action judiciaire, celle-ci doit être intentée contre tous les copropriétaires du bien visé

 

Résumé : l'arrêt du 9 février 2022 du Tribunal fédéral, aborde la question de l’action confessoire en protection de la servitude (art. 737 CC). Cette décision est intéressante sur le fond, mais aussi pour ses aspects procéduraux.

S’agissant des faits en résumé, les parcelles n° 2986, 3440, 3441 et 3442 d’une commune tessinoise sont mutuellement grevées d'une servitude de limitation de hauteur. Le 17 mars 2008, A (propriétaire de la parcelle n° 3442) a obtenu un permis de construire pour remplacer le toit plat de sa maison par un toit en pente et a ensuite commencé les travaux. Le 18 mai 2009, B, C, D (alors propriétaire de la parcelle n° 3441), E (propriétaire de la parcelle n° 2986) et F (alors propriétaire de la parcelle n° 3440) ont assigné A en justice dans le cadre d'une action confessoire, en vue d'obtenir l'interdiction de toute construction dépassant la hauteur de 7 mètres au-dessus du sol naturel mesurée à partir du point le plus bas de l'ouvrage et l'ordre de démolir toute construction dépassant cette hauteur, conformément à la servitude susmentionnée. 

Par demande reconventionnelle, A a cherché à obtenir le droit de maintenir la toiture en pente, même dans la mesure où elle dépassait la hauteur maximale prévue par la servitude (il a offert, à titre subsidiaire, le paiement d'une indemnité) et à condamner les demandeurs (à l'exception de F) à enlever toute construction ou installation placée sur leur terrain qui enfreindrait à son tour la servitude. 

Au cours du procès, B a fait don de son droit de copropriété sur la parcelle n° 3441 à ses fils C et D, tandis que F a fait don de la parcelle n° 3440 à ses fils I, J et K. A a dénoncé l’instance aux architectes G (qui a ensuite prétendu intervenir dans le litige pour le soutenir) et H et, le 26 avril 2016, il a fait don de la moitié de sa parcelle n° 3442 à sa concubine L. Les donataires ne se sont pas substitués aux donateurs dans la...

 

Der komplette Artikel mit sämtlichen Details
steht exklusiv iusNet Abonnenten zur Verfügung.